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"La pyramide de Pandore" de Jennifer Tombeur Empty "La pyramide de Pandore" de Jennifer Tombeur

Dim 2 Mai - 14:13
Tout était parti d'une découverte archéologique. Une simple découverte archéologique dont personne ne se doutait qu'elle aurait des répercussions sur toute l'humanité aujourd'hui. 
 
Quelques mois plus tôt, un phénomène extraordinaire s'était produit en Egypte, lorsqu'une tempête de sable avait révélé l'existence d'une quatrième pyramide sur le site de Gizeh. L'édifice, haut d'à peine quelques mètres, se trouvait enfoui sous le sol lorsque le vent le libéra. Mais ce qui intrigua surtout les archéologues dépêchés sur place, fut sa structure, construite dans un matériau solide mais dont l'origine leur était inconnue. Un message, formé de signes géométriques que l'on avait pris en photo pour les étudier plus tard, semblait avoir été gravé au-dessus d'une porte qui s'était ouverte en coulissant vers le bas lorsque l’un des archéologues s’en était approché. Un escalier étroit était alors apparu, s'enfonçant dans l'obscurité jusqu'à une galerie, située une dizaine de mètres plus bas. Ce qui fut cependant découvert dans les profondeurs de la pyramide, personne n’en parlait jamais. 
 
Paul DeLanglet détestait Washington. Il avait réussi à rester éloigné de la capitale américaine jusqu'à ce qu'un coup de téléphone, en pleine nuit, de la part du Président du Comité Scientifique International, l'oblige à s'y rendre. "Cela concerne la survie de l'humanité" l’avait imploré Floyd Loris.  C'est ainsi que DeLanglet s'était retrouvé dans l'un des derniers avions reliant encore Chicago à Washington. 
Cela faisait un mois maintenant que la majorité des avions du pays étaient cloués au sol. Seuls quelques vols avaient encore lieu mais ils se faisaient de plus en plus rares. La raison invoquée était la présence, sur le territoire américain, d'un virus extrêmement violent qui avait déjà contaminé un millier de personne à travers tout le pays. La dernière pandémie ayant déjà causé des millions de morts, le Gouvernement n'avait voulu prendre aucun risque. 
Le vol parut interminable pour DeLanglet qui avait effectué le voyage dans un avion occupé par seulement six personnes, personnel compris, chacun portant un masque, assis dans un coin en silence. Une voiture attendait cet éminent spécialiste en virus et maladies infectieuses à sa sortie de l'aéroport désert. Il fut accueilli par deux hommes en costume noir, des lunettes de soleil sombres sur le nez qui contrastaient avec leur masque en tissu blanc. DeLanglet n'appréciait guère ces hommes dont le genre agent secret arrogant avait le don de l'agacer. Ils étaient pourtant aujourd'hui affectés à sa sécurité. 
 
Le trajet jusqu'au CSI se déroula dans le silence le plus total. DeLanglet était enfoncé dans son siège, le nez collé à la fenêtre du véhicule qui défilait dans des rues presque désertes. 
La Capitale américaine était, plus encore que le reste du pays, en état d'alerte. Des militaires lourdement armés patrouillaient dans les rues, interpellant et interrogeant les quelques personnes qui s'aventuraient à l'extérieur. Seules les sorties pour se rendre au travail ou effectuer un déplacement dit essentiel restaient autorisés, à condition de présenter un laissez-passer. Quiconque se faisait arrêter sans autorisation était immédiatement emmené par les forces de l'ordre. 
 
Le Comité Scientifique International avait été fondé quelques années après la dernière pandémie qui avait frappé le monde. L'objectif premier avait été de réunir tous les meilleurs scientifiques de la planète au même endroit, de sorte que les mêmes décisions soient prises partout. Au fil des ans, cependant, le CSI avait commencé à élargir son champ de compétences, s'intéressant aux nouvelles technologies, s'alliant à la NASA pour permettre de nouvelles découvertes en astrophysiques, et bien sûr menant des expériences dont aucun gouvernement du monde n'avait connaissance. 
Construit sur le même site que le Pentagone, le bâtiment principal ressemblait à un immense cube de verre, recouvert de vitres sans tain, camouflant l'intérieur. DeLanglet fut autorisé à quitter le SUV noir qui l'avait amené après avoir présenté son badge du CSI aux militaires chargés de la sécurité des lieux, lorsqu'un coup de feu retentit derrière lui, le faisant sursauter. Le scientifique fit volte-face juste à temps pour voir un homme s'écrouler au loin, de la fumée sortant de l'arme du garde qui avait tiré. DeLanglet resta paralysé de terreur devant cette scène qui semblait n'avoir choqué que lui. 
"Il n'était plus lui-même." DeLanglet se retourna pour voir Floyd Loris s'avancer vers lui. En plus d'être le Président du CSI, Loris était aussi un grand ami de DeLanglet, les deux hommes ayant fait leurs études ensemble. Le poste de Président du CSI avait, dans un premier temps, été proposé à DeLanglet qui, détestant la politique, ne connaissait aucune manière diplomatique d'envoyer balader un député qui chercherait à fourrer son nez dans les affaires du CSI. Il avait alors, bien volontiers, laissé sa place à Loris qui paraissait taillé pour cette fonction. Loris serra DeLanglet dans ses bras avant de l'emmener à l'intérieur du Cube. 
"Je suis content que tu sois venu aussi vite, mon ami, fit Loris alors qu'ils marchaient à travers les nombreux couloirs vides du rez-de-chaussée. 
— Eh bien, il faut avouer que tu m'as un peu supplié, répondit DeLanglet qui fut surpris de ne croiser personne sur leur chemin. Et puis, tu m'as aussi affirmé qu'il en allait de la survie de l'humanité. Cela a de quoi susciter l'intérêt." Ils passèrent une porte s'ouvrant sur un couloir dont DeLanglet n'avait jamais eu connaissance jusqu'à présent. 
"Ce couloir a été construit il y a peu, expliqua Loris." Il se dirigea vers un ascenseur qui s'ouvrit après avoir identifié son empreinte. "Privilège de Président", dit-il dans un clin d'œil. DeLanglet ne trouva pas la situation amusante, bien au contraire. L'appel en plein milieu de la nuit de son ami l'incitant à venir à Washington, les rues de la capitale envahies par l'armée, les locaux du bâtiment déserts. Il se tramait quelque chose et le CSI en était très certainement à l'origine. 
Loris appuya sur le bouton indiquant 'six' quand les portes de l'ascenseur se furent refermées, et la cabine descendit. DeLanglet, qui n'avait pas fait attention à la destination qu'ils empruntaient, profita du voyage pour interroger son ami. 
"Où sont passés tous les employés ? 
— Le Gouvernement a demandé que seuls les travaux « importants » (il avait mimé des guillemets avec ses doigts) soient poursuivis. 
— Et donc, les autres employés ne travaillent pas ? 
— Non. Le Gouvernement les a gentiment invités à rester chez eux et à se limiter aux sorties strictement essentielles, répondit Loris, plein d'amertume." Un Ding ! résonna et l'ascenseur s'immobilisa. "Sixième sous-sol, fit une voix féminine au-dessus d'eux." DeLanglet sursauta mais ce ne fut pas tant la voix qui l'avait surpris que l'étage qu'ils avaient atteint. Depuis quand le CSI disposait-il de six étages inférieurs ? Y en avait-il plus ? Il n'eut, toutefois, pas le temps de poser la question à Loris qui venait de quitter la cabine et avançait, à présent, dans un couloir aux murs recouverts d'un matériau semblable à de l'acier. 
DeLanglet suivit son ami dans ce couloir froid, à l'éclairage si puissant que le scientifique eut l'impression de se diriger vers la morgue d'un hôpital. Ils croisèrent encore et toujours des militaires qui les saluèrent d'un bref signe de tête, mains sur la crosse de leur fusil, prêts à tirer à tout moment. Le couloir déboucha sur une porte double, gardée par deux imposants soldats, sans doute dopés aux stéroïdes et à la salle de musculation, pensa DeLanglet lorsqu'ils s'écartèrent pour les laisser passer. 
Derrière la porte se trouvait une large salle où régnait l'odeur du désinfectant. DeLanglet avait, à présent, encore plus l'impression de se trouver dans une morgue. Une dizaine d’hommes et de femmes en blouses blanches, portant des masques et des gants de couleur bleu ciel, s'activaient et manipulaient avec précaution ce qui semblaient être des échantillons. Ils ne remarquèrent pas la présence des hommes qui venaient d'entrer. 
DeLanglet, qui n'y tenait plus, se tourna vers Loris. 
"Tu vas enfin m'expliquer ce que je fais ici, Floyd ?" Loris s'apprêta à répondre lorsqu'un hurlement, suivi d'un autre plus fort encore, se fit entendre derrière une autre porte située au fond de la salle. Tous sursautèrent et DeLanglet tourna lentement la tête en direction du son. De nouveaux hurlements, semblables aux grognements d'animaux déchaînés, retentirent, faisant presque trembler les murs autour d'eux. Les deux hommes qui gardaient ladite porte dégainèrent leurs armes, prêts à bondir, mais les bruits cessèrent soudainement et le silence revint aussi vite. Et chacun retourna vaquer à ses occupations, comme si de rien n'était. 
DeLanglet avait les yeux rivés sur la porte, de la sueur commençait à perler sur son front et son cœur battait si fort qu'il était persuadé qu'on pouvait le voir tambouriner à travers sa chemise. La voix de Loris le ramena à la réalité. 
"Si je t'ai fait venir, c'est parce que tu es le meilleur dans ton domaine et nous avons besoin de toi." DeLanglet avala sa salive avec difficulté, toujours secoué par les hurlements qu'il avait entendus. Il parvint, tout de même, à articuler : 
"Besoin de moi pourquoi exactement ?
— Le virus qui sévit en ce moment. Le CSI, bien entendu, a été chargé de l'étudier mais ce que nous avons découvert... Loris baissa les yeux, cherchant ses mots. Cela va bien au-delà de ce que nous connaissons." DeLanglet jeta un nouveau regard autour de lui. Des hommes et des femmes, de tout âge et de tous les horizons, étudiaient des textes, analysaient des échantillons, les yeux collés à des microscopes et autres écrans d'ordinateurs. "Tout le monde ici travaille jour et nuit pour essayer de comprendre d'où vient ce truc, les symptômes qui en découlent, la vitesse à laquelle il se répand, poursuivit Loris. Mais nous sommes ici devant une forme particulièrement rare de virus dont l'origine n'est ni humaine, ni animale, ni végétale. 
—Attends, l'interrompit DeLanglet, qu'entends-tu par-là ? Tu veux dire, balbutia-t-il, qu’il serait d’origine… (il marqua une pause et avala lentement sa salive) extraterrestre ?" Loris regarda son ami, le regard dépité. C'est alors que DeLanglet remarqua les cernes qui noircissaient le dessous de ses yeux. Il comprit que le Gouvernement devait lui mettre la pression pour que son équipe trouve rapidement un remède. 
"Qu'y a-t-il derrière la porte ? demanda DeLanglet en la pointant du doigt.
— Ce sont des Infectés, révéla une voix derrière lui. Un homme se dirigeait vers eux, des yeux noirs perçants les dévisageant. 
— Paul, je te présente le Docteur Miguel Lopez, dit Loris en introduisant le scientifique qui les avait rejoints. 
— Professeur DeLanglet, fit Lopez dans un fort accent espagnol en tendant une main vers ce dernier, c'est un honneur de vous rencontrer. 
— Le Docteur Lopez est neurobiologiste. Il travaille sur l'étude du virus depuis que les premiers symptômes sont apparus. 
— Pardonnez-moi mais qu'avez-vous dit ? l’interrompit DeLanglet, à l'adresse de Lopez. Comment les avez-vous appelés ? 
— Des Infectés. Ce sont des personnes atteintes du virus, expliqua Loris."
Une grande agitation se fit entendre derrière la porte. On aurait dit une foule martelant contre du métal. Intrigué, DeLanglet se dirigea vers les deux militaires qui montaient la garde. Ces derniers levèrent un regard interrogateur à l'attention de Loris qui hocha la tête, et ils s'écartèrent pour le laisser passer. DeLanglet s'approcha alors d'une petite fenêtre qui donnait de l'autre côté de la porte et ce qu'il vit le terrifia. 
 
Là, se tenant dans des cages en verre situées de part et d'autre d'un large couloir blanc, se trouvaient des individus nus, s'agitant comme des lions enfermés et affamés. Mais elles ne semblaient plus humaines. Leur peau arborait une teinte grisâtre, traversée par des veines d'un noir profond. L'une d'elles tourna vers DeLanglet des yeux dont l'iris était devenu translucide. Elle grogna, dévoilant des dents recouvertes de sang et leva des mains griffues devant elle avant de se jeter contre la paroi. Elle se mit à tambouriner violemment contre le verre qui trembla jusqu'à ce qu'une décharge électrique, activée depuis l'extérieur de la cage, ne la fasse reculer. Surprise, la créature alla se réfugier dans le coin opposé de sa cellule en sanglotant. 
"Mais... C'est un être humain ! s'exclama DeLanglet. 
— Non, Paul, répondit Loris calmement. C'est un Infecté. Il n'y a plus rien d'humain en lui. 
— Tu es en train de me dire que toutes les personnes contaminées par le virus deviennent des espèces de... c'est quoi au juste, cette chose ? 
— Le virus met plusieurs dizaines de jours pour se développer dans l'organisme, expliqua Lopez qui s'était avancé. Les symptômes qui apparaissent semblent aller en crescendo. Les gens commencent par perdre l'appétit avant de perdre leurs sens. Ainsi, l'ouïe, l'odorat, la vue et le goût disparaissent. Ils sont ensuite frappés d'aphasie et ne parviennent plus à s'exprimer qu'au travers de grognements, pareils à des râles."
Tandis qu'il écoutait, DeLanglet ne pouvait s'empêcher d'imaginer cette pauvre créature derrière la porte. Puis, il se mit à penser à sa propre personne et à ce qui lui arriverait s'il venait à être touché. Lopez, cependant, poursuivit : "C'est comme si leur cerveau s'éteignait, les déconnectant de la réalité. Ils se mettent alors à errer sans but, comme des zombies. Et avec le temps, ils finissent par devenir comme ça, conclut-il en désignant la porte.
— Depuis combien de temps est-il là ? demanda DeLanglet. Il devait comprendre exactement à quelle vitesse le virus se développait dans l'organisme. 
— C'est l'un des archéologues qui est revenu d'Egypte, répondit tristement Loris. Lui et son équipe sont revenus trois semaines après être entrés dans la pyramide. Ils ont commencé à développer des symptômes dès leur retour aux Etats-Unis. 
— Tu veux dire qu'ils ont attrapé ce truc dans la pyramide ? 
— Avant eux, nous n'avions jamais entendu parler de ce virus, fit Lopez, amer. Alors oui, nous pensons qu'il y a effectivement un lien." DeLanglet réfléchissait à toute vitesse, essayant de remettre les pièces en place, se faisant un résumé de tout ce qu'il venait d'apprendre. Mais de nouvelles questions vinrent embrumer son esprit et il se sentait obligé de les poser, bien que redoutant les réponses. 
"Vous m'avez expliqué que c'était comme si leur cerveau s'éteignait. Si je comprends bien, ils deviennent amorphes." Lopez et Loris acquiescèrent d'un signe de tête. "Mais cet Infecté, là-derrière, ne me paraissait pas si amorphe que ça, constata-t-il. 
— Il semble que la faim ne les quitte pas vraiment. Ils perdent l'appétit mais au bout d'un certain temps, il revient, expliqua Lopez. C'est comme s'il se produisait quelque chose dans leur cerveau, redémarrant leur système mais en mode sans échec, avec seulement les fonctionnalités de base."
Le regard de DeLanglet passait de Lopez à Loris. Il se sentit tout à coup confus, perdu. Il en vint même à se demander si cette journée avait vraiment lieu. Peut-être n'était-ce qu'un rêve. Oui, ce ne pouvait être qu'un rêve dont il allait se réveiller. Alors DeLanglet se mit à se pincer les avant-bras, sous les yeux de Loris qui observait son ami, inquiet. Il se pinça de plus en plus fort jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il ne dormait pas. "Donc, avança-t-il prudemment, ils revivent. C'est ce que vous êtes en train de me dire ? 
— Je ne dirais pas qu’ils revivent, répondit Loris. Mais... ils redeviennent réactifs. Très réactifs. 
— Ils peuvent courir, enchaîna Lopez. Ils sont aussi dotés d'une force supérieure à la nôtre. Il semble que leur odorat soit également revenu mais de manière surdéveloppée. Et surtout, ils sont guidés par un appétit insatiable qui ne semble pouvoir être comblé que par de la viande fraîche, si vous voyez ce que je veux dire." DeLanglet eut un haut-le-coeur en imaginant le type de viande à laquelle Lopez faisait allusion. Il ouvrit la bouche pour réagir mais aucun mot ne lui parvint. Que pouvait-on répondre à ça ? Mais alors que tout se bousculait dans sa tête, quelque chose le frappa aussi soudainement que la foudre. "Comment le virus se transmet-il ? demanda-t-il. 
— Nous pensons que les archéologues ont dû respirer des particules du virus qui avait dû se répandre dans l'air, à l'intérieur de la pyramide. J'imagine, réfléchit Lopez à voix haute, que le virus se transmet ensuite de la même manière que tous les autres..." DeLanglet était abasourdi. Il regardait Lopez, ce neurobiologiste qui étudiait le virus depuis son apparition, avant de parcourir les autres scientifiques du regard. Personne ne réagit mais leurs regards baissés lui indiquèrent qu'ils étaient parvenus à la même conclusion que lui.
Loris se dirigea alors vers un écran qu'il alluma. Une carte du monde apparu, sur laquelle se trouvaient des centaines de points rouges éparpillés sur les cinq continents. "Ce sont toutes les villes où nous avons recensé des Infectés depuis ces trois derniers mois. C'est pour ça qu'il y a un mois, nous avons encouragé le Gouvernement à prendre des mesures afin d'éviter de propager la maladie."
Les yeux rivés sur la carte, DeLanglet regardait le nombre de points rouges croître sous ses yeux. Le continent le plus touché était l'Europe, la majorité des scientifiques envoyés en Egypte provenant de France, d'Allemagne ou encore du Royaume-Uni. 
"Nous n'aurions jamais dû ouvrir cette porte, se lamenta Loris. C'était pourtant ce qui était indiqué sur la pyramide.
— Quoi ? l'interrompit DeLanglet qui se tourna vers son ami. De quoi tu parles encore ?
— Il y avait une inscription au-dessus de la porte, intervint une scientifique qui avait décollé son nez des dizaines de papiers qu'elle examinait. Elle était constituée de formes étranges. Les archéologues en ont pris une photo et nous l'ont envoyée. Mais ils n'ont pas attendu qu'un linguiste déchiffre le message. 
— Ils sont entrés parce que nous leur avons dit de le faire, répliqua Loris sur le ton du reproche. Nous ne pouvions prendre le risque que la pyramide s'effondre. Il s'agissait d'une découverte exceptionnelle, après tout ! 
— Je vois. Ainsi, vous avez ouvert la boîte de Pandore, libéré une sorte de fléau Alien sur Terre et toute l’humanité en paiera le prix, conclut DeLanglet en voyant des dizaines de nouveaux points rouges apparaître simultanément sur la carte du monde, dont seuls quelques territoires semblaient encore à l’abri du virus. » Pour l’instant.





Michael Balian Louvion
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"La pyramide de Pandore" de Jennifer Tombeur Empty Re: "La pyramide de Pandore" de Jennifer Tombeur

Mer 5 Mai - 10:05
Nouvelle bien écrite, le style est fluide, pour ce qui est du scénario il y avait une bonne idée avec la quatrième pyramide et d'abord j'avais cru que le scientifique partait alors que nous étions en pleine covid, ce qui aurait été pas mal, surtout si le coronavirus aurait servi à camoufler la découverte, mais c'est juste une idée.
Ici il manque une vraie chute. Le thème zombie a été pris et repris des milliers de fois, et sortir de l'habituel n'est pas aisé. Surtout qu'on a l'impression de voir les créatures de Seul au monde. Et la description des zombies est trop longue, tout le monde sait ce qu'est un zombie. Aussi les égyptologue n'ouvrent jamais un site nouvellement découvert sans precaution, je crois qu'il reste environ 7 ou 8 temples et sites non ouvert actuellement sur Terre lol Il faudrait juste trouver une chute, creuser une idée originale au travers d'un virus différent peut être. Car le concept est pas mal.
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